Manif lycéenne à Marseille du 6/12 et émeute en images.

Selon le Ministre de l’ Intérieur et à l’unisson des médias, une  » Casseuse ».

 

Premier gazage vers 11H ce jeudi 6 décembre devant la gare qui pousse les lycéens de plusieurs établissements à descendre au pas de charge le boulevard d’ Athènes puis la manifestation très rapide, file sur le Vieux Port avec un long chapelet de policiers. Après une bonne marche, quelques milliers de lycéens se retrouvent devant l’inspection académique où la tactique policière vise à disperser les manifestants. Donc lacrymogènes qui manque de provoquer des bléssés au coin du bld Nedelec devant le bar le Printemps où il est impossible de s’échapper. Les CRS chargent de tous cotés mais les jeunes ripostent avec quelques pierres. La plupart des éléves vomissent, cherchent à se cacher, tentent une sortie. Le SO de la manif est inexistant et inefficace. Les militants de la CGT gazés aussi ne trouvant aucune excuse à la violence policière. La BAC qui s’est glissé avec les manifestants coincés devant la gare ne sait pas trop quoi faire. Elle attendra un long moment des ordres.

Peu après des lycéens brulent une poubelle puis c’est une voiture et deux devant le lycée Victor Hugo.La gare est fermée. La chasse de la BAC et des CRS commence alors dans les rues de la Belle de Mai.

Un mouvement qui libère une très grande violence, d’après Blanquer, le ministre de l’éducation qui a annoncé la suppression de 2000 postes l’an prochain. Après la catastrophe de Parcoursup et le délabrement des établissements marseillais, c’est étonnant. Les lycéens s’opposent principalement à la réforme du bac et dénoncent Parcoupsup, le logiciel d’attribution des places à l’ université.

 

Le 6 décembre 1986, Malik Oussekine trouvait la mort à Paris sous les coups de la police.

Boulevard d ‘Athènes à 11h ce jeudi 6 décembre 2018. Manifestation lycéenne contre la réforme du Bac. 

Au Vieux Port, sous le soleil. 

Les Casseurs professionnels nettoyent le terrain devant la gare.

 

Un conteneur à verre fait les frais des charges policières.

 

Nuage de lacrymogène et fuite des jeunes. Cavalcade en tous sens. Les jeunes restent quand même proche des évenements.

 

Un conteneur à verre.

« En marge » de la manifestation comme disent les médias dominants. Non, en plein milieu de la rue.

Non, Nicolas, la Commune n’est pas morte. ( Adolphe Thiers fut le boucher de la Commune de Paris et de Marseille. Il a donné son nom à un lycée et une rue à Marseille où il était né justement.

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