[VISA13] Succès syndical à Aix-en-Provence contre les Nuits du « Bien Commun »

Encore une fois, une Nuit du « Bien Commun » était prévue le 6 octobre au 6Mic à Aix-en-Provence, sous couvert de caritatif et de temps de philanthropie apolitique et solidaire. Il s’agissait en réalité d’un événement faisant partie d’un plan plus large porté par un milliardaire d’extrême-droite exilé fiscal en Belgique, Pierre-Édouard Stérin.

Ce dernier est porteur du projet PERICLES (pour « Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes »), finançant des actions et campagnes racistes, anti-LGBT+ et anti-féministes. Ses objectifs sont clairs : soutenir et favoriser l’extrême droite aux prochaines élections municipales en mars 2026, diffuser les idées réactionnaires en promouvant des valeurs conservatrices et identitaires, « rechristianiser » la France en s’opposant à une prétendue menace islamiste…

Cette nuit du Bien Commun a suscité l’opposition justifiée de nombreuses organisations syndicales, associatives, politiques, exprimée par communiqués et proposant une riposte collective ainsi qu’un rassemblement pacifique devant le lieu de l’événement.

Mais c’est surtout la grève des technicien·nes intermittent·es du spectacle recruté·es pour la journée, menée en intersyndicale SUD Culture, CNT-SO et CGT Spectacle et portant les revendications des organisations de salarié·es des arts et de la culture, qui a constitué une action efficace et conduit à l’annulation de l’événement.

C’est la preuve qu’une lutte syndicale déterminée et courageuse, accompagnée par une participation citoyenne, peut faire obstacle à la diffusion des idées de l’extrême droite dans l’espace et le débat public.

C’est un exemple à suivre et à amplifier, nous ne devons laisser à aucune occasion le champ libre à l’extrême droite !

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