Climat, justice sociale, Mobilisation générale dans les Bouches-du-Rhône et ailleurs les 20 et 21 septembre 2019

Les 15 mars et 24 mai l’Union syndicale Solidaires 13 était présente dans les rues de Marseille aux côtés de la jeunesse avec notre camion rose. Depuis le début du mouvement Friday For climate nous appelons à la grève climat avec des préavis de grève !

Les 20 et 21 septembre, nous serons des millions à quitter nos écoles, nos lieux de travail et à nous mobiliser dans la rue pour le climat et exiger la justice pour toutes et tous.

La crise climatique n’attend pas, alors nous non plus

Le 20 septembre, rejoignons les jeunes grévistes pour le climat qui se mobilisent partout dans le monde et appellent tous les adultes à les rejoindre

Le 21 septembre, mobilisons-nous dans les rues de chaque ville de France.

Retrouvez la liste des mobilisations du 20 et du 21 septembre 2019

sur le site de Global Climate Strike

Les visuels disponibles

  • Les autocollants sont disponibles à notre local bd longchamp à Marseille
  • Et si vous cherchez de l’inspiration pour des pancartes on un super tumblr

JUSTICE SOCIALE – URGENCE ÉCOLOGIQUE – MOBILISATION GÉNÉRALE

retrouvez la version pdf de ce tract

sur solidaires.org

L’été des catastrophes

L’Amazonie, l’Afrique et la Sibérie brûlent sans qu’aucune mesure significative à l’échelle internationale ou locale ne soit prise. Ces incendies servent les intérêts des tenants de la déforestation : l’agro-industrie et les multinationales de l’extractivisme (minerai, énergie fossile…), qui font partie des piliers du système capita- liste qui nous mène droit dans le mur.

Les états/gouvernements n’ont aucune volonté d’agir pour limiter la hausse à 1,5°C comme le stipulait l’accord de Paris de 2015

Au contraire, ils continuent de soutenir le système capitalisme et sa course effrénée au profit au détriment de la planète et des populations. Les exhibitions de Macron en géant vert sur la scène internationale ne masquent ni l’inaction de son gouvernement ni ses méthodes répressives contre les mouvements sociaux et écologique, répressions condamnées par le bureau international des droits de l’homme à l’ONU.

Les multinationales sont les principales responsables.

Elles exploitent les travailleurs et les travailleuses, elles pillent la planète en toute impunité avec le soutien voire l’inféodalisation des états. Ces derniers négocient des accords en faveur de ces multinationales qui n’hé- sitent pas, en retour, à les attaquer en justice via des tribunaux taillés sur mesure pour affaiblir la législation sociale et/ou environnementale du pays (conséquences des accords dit de libre échange, tels le Tafta, Ceta ou mercosure…).

Rendre nos comportements individuels « vertueux » écologiquement, ne suffira pas à inverser le cours des choses si les principaux responsables de la pollution ne sont pas stoppés.

Poursuivre, amplifier et élargir la mobilisation sans attendre

Les mobilisations sociales et écologiques ont portés sur le terrain des luttes, l’urgence à agir conjointement pour la justice sociale et écologique. Pour atteindre le système capitaliste qui impose croissance et satisfaction des actionnaires, il est nécessaire d’agir ensemble : syndicats, mouvements climat, mouvements sociaux (dont des gilets jaunes), pour construire un rapport de force à la hauteur des enjeux. Nous le disons, cela passera par le blocage de l’économie à deux niveaux : la grève des salarié.es et la grève de la consommation.

L’Union syndicale Solidaires appelle

  • Le 20 septembre, les salarié.es à rejoindre par la grève intergénérationnelle, les mobilisations de la jeunesse pour une société juste, solidaire et écologique
  • Le 21 septembre, à participer massivement aux manifestations organisées sur tout le territoire pour amplifier et élargir le rapport de force en construction

Fonctionnaires, grévez couvert avec le préavis de Solidaires.

à retrouver sur Solidaires.org

LES REVENDICATIONS DE SOLIDAIRES

Des mesures claires et immédiates sont nécessaires pour répondent aux besoins sociaux et aux nécessités écologiques qui ne peuvent attendre :

  • Pour une autre répartition des richesses, l’augmentation des salaires est incontournable. Solidaires revendique un salaire minimum à 1700€ net ainsi que le relèvement des minima sociaux, une augmentation immédiate de 400€ pour tous-tes, aucun revenu en-dessous du seuil de pauvreté et le retrait de la hausse de la CSG sur les retraites.
  • Pour la justice fiscale, la baisse des taxes sur les carburants, l’abandon de la flat taxe et le rétablissement de l’ISF qui profitent au plus riches, l’abandon des mesures sur les CICE qui ne sert pas l’emploi mais remplissent les poches des actionnaires (plus de 60 Mds€ reversés depuis son lancement en 2014), la taxation du transport aérien et maritime jusque-là exonéré à 100%
  • Pour l’urgence climatique, faire du financement de la rénovation des logements une priorité notamment pour le logement social, financé par un pôle public financier indépendant des marchés financiers.

Nous avons besoin d’une transformation en profondeur de la société :

  • Une réforme fiscale tournée vers l’intérêt général  ayant  pour  objectif  le  financement  de  la transformation   sociale   et   écologique. Pour   cela l’argent ne manque pas : l’évasion et la fraude fiscale, 60 à 100Mds€ par an ; l’abandon de l’ISF et de la flat tax, 4mMds € chacun ; CICE, 21 Mds€ en 2018 et voté pour 2019, 40Mds€ au profit des entreprises et   reverser   majoritairement   aux   actionnaires   au détriment de l’emploi…
  • Le renforcement et le développement de transports collectifs urbains, péri-urbains et ruraux qui privilégient le ferroviaire.
  • Une  nouvelle  organisation  des  services publics, basée sur la proximité qui leur permet de remplir leurs missions aux services de la population dans les territoires ruraux comme dans les quartiers populaires.
  • Une politique publique d’aménagement du territoire axée sur le développement d’emplois locaux non délocalisables en particulier dans les secteurs du commerce de proximité, du tissu industriel local et de l’agriculture paysanne.
  • L’égalité des droits pour toutes et tous au travail et dans la société en général.
  • De vraies mesures contre les discriminations, aucun.e travailleur.euse n’est illégal.e.
  • L’anticipation de la reconversion des outils de production des secteurs à forte évolution du fait des politique publiques pour la transition écologique
  • L’accompagnement des salarié.es de ces secteurs, par la mise en place d’un revenu et d’une protection  sociale  équivalents  à  l’emploi  occupé précédemment   pendant   toute   la   durée   de   leur reconversion.
  • Un système de retraites avec un départ à 60 ans, 37,5 annuité de cotisation et financé par une plus juste répartition des richesse
  • Une baisse significative du temps de travail qui participe à la résorption du chômage et à libérer du temps libre pour le vivre ensemble et la participation à l’organisation collective de la transformation de la société.
international ecologie climat
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